1. Un métier qui change (vraiment) ou une illusion numérique ?
Difficile aujourd’hui d’ignorer la vague qui secoue les postes d’assistanat de direction :
- montée en puissance du numérique,
- émergence de spécialisations digitales,
- gestion de projet devenue incontournable,
- veille juridique et informationnelle intégrée au quotidien.
Le profil « assistant·e d’hier » semble avoir muté… ou être en train de muter à grande vitesse.
2. Le tournant cognitif : penser « Whole Brain »
Selon Venter et al. (2019), les compétences attendues évoluent vers une pensée « Whole Brain », combinant :
- intelligence émotionnelle,
- flexibilité,
- adaptabilité.
En somme, un joli mélange entre le cerveau logique, le cerveau créatif… et une bonne dose de sang-froid face au chaos organisationnel.
3. Moins d’administratif, plus de “Data-skills”
Depuis quelques années, et cela ne fait que se renforcer, nous assistons donc à une automatisation des tâches répétitives purement administratives et à une montée en puissance des « Data-skills » (pensée analytique, résolution de problème, communication, curiosité etc..)
Pour autant, et selon la FFMAS (Fédération Française des Métiers de l’Assistanat » par la voix de sa Présidente - article du 06 sept. 2025), l’humain reste au cœur de la transformation métier. Les « softs -skills » deviennent un levier d’efficacité et de cohésion et ce sont les profils « Hybrides » (compétences digitales et interpersonnelles) qui seront les plus valorisés dans les années à venir.
Il semble important aujourd’hui de retenir que la formation des assistantes va devoir s’accélérer pour que chacun(e) prenne le virage de cette transformation sans rester sur le bord de la route.
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Marie-Claude PARTHENAY